La piscine : l’effet de la nage

Cheval qui nage dans une piscine

Il est de plus en plus courant de trouver des centres de rééducation ou de balnéothérapie avec piscine pour nos chevaux. Mais connaissez-vous les bienfaits de la nage ? Comme tout travail, la nage présente aussi des contrindications très importantes à connaître. Alors c’est parti pour voir tout cela !

Les bienfaits d’un entraînement en piscine

Le fait de nager augmente les capacités cardiovasculaires, ce qui peut donc participer activement à l’entraînement du cheval pour améliorer sa condition physique. Une piscine peut aussi être très utile dans la convalescence. Lorsque le cheval nage, il n’y a pas de pression mise sur ses membres ni de choc. Cela peut donc permettre de garder un cheval en bonne condition physique lors de pathologies du membre distal, syndrome podotrochélaire ou de tendinite.

Les contrindications de la nage

Comme chez les humains, il y a des bons et des mauvais nageurs chez les chevaux. Suivant leur habilité à nager, parfois, il faudra mieux éviter ce genre d’entraînement afin de ne pas avoir d’effet négatif sur le système musculaire et articulaire. Ceci est également valable pour les chevaux atteints de pathologies dorsales.

En effet, lors de la nage les chevaux utilisent leurs membres antérieurs pour stabiliser leur équilibre et leurs membres postérieurs pour assurer la propulsion. La nage provoque une amplitude articulaire très importante au niveau de la hanche, du grasset et du jarret, bien supérieure à celle observée au travail « normal ». Les chevaux adoptent aussi une posture lordosée avec une extension marquée de l’encolure, du dos et du bassin. Il faut donc rester prudent lorsque l’on utilise la nage pour des chevaux présentant des atteintes du dos, des sacro-iliaques, de la hanche, du grasset ou du jarret. De ce fait, pour ces chevaux, un travail sur tapis roulant aquatique pourrait être plus adapté.

Les chevaux ayant des problèmes respiratoires (asthme ou autres) doivent aussi éviter la nage à cause de la pression hydrostatique qui affecte la capacité pulmonaire. Lors de la nage, le cycle respiratoire est également modifié. Au début de la nage, le cheval retient son souffle après inspiration et avant expiration, il fait de l’apnée. Une fois les premières foulées de nage passées, l’apnée diminue, mais le cycle reste perturbé. La phase d’inspiration dure deux fois moins longtemps que la phase d’expiration.

Les chevaux atteints de myosite ou d’inflammation aiguë doivent aussi éviter ce genre d’activité.

Comment savoir si votre cheval est un bon nageur et si la nage peut lui être bénéfique ?

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