Mésothérapies et infiltrations pour le cheval

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Mésothérapies et infiltrations sont devenue populaire dans les soins vétérinaires. Mais à quoi servent-elles ? L’infiltration est une technique qui consiste à injecter un produit dans le corps. Ce produit peut-être des médicaments, comme des anti-inflammatoires ou des analgésiques, mais aussi des cellules souches ou encore du PRP. La plupart du temps, cette injection est intra-articulaire. Elle permettrait de soulager la douleur et réduire l’inflammation.

La mésothérapie, elle, utilise des injections multiples de petites doses de médicaments, ou de phyothéthérapie. Elle permet de traiter des zones plus étendues et est souvent employée pour soulager des douleurs chroniques ou des tensions musculaires. La mésothérapie se fait en injection intra musculaire.

Faut-il infiltrer ou préférer la mésothérapie ?

Mêmes causes, mêmes effets

Mésothérapies et infiltrations peuvent être une aide précieuse mais elles ne dispensent pas de chercher la cause, au contraire.

Avant de répondre à cette questions, j’ai trois exemples concrets à vous donner, ne pensez pas qu’ils soient uniques, car des exemples comme ça, j’en ai des tas !

Premier exemple

Une cliente trouve que son cheval ne se muscle pas le dos correctement.

En effet, sa selle ne lui convient pas du tout et vient vraiment comprimer le garrot, ce qui engendre des douleurs dorsales. Financièrement, elle ne peut pas modifier ou changer de selle. Sa solution est donc de réaliser une mésothérapie afin que son cheval soit dans le confort.

Mettre le cheval dans le confort est une priorité, nous en sommes d’accord. Cependant, si vous ne résolvez pas le problème sous-jacent, il reviendra. Les douleurs du cheval réapparaîtront, et il faudra recourir à des infiltrations de manière répétée. D’un point de vue financier, si le cheval est assuré, la mésothérapie revient moins cher, mais à long terme, modifier la selle demeure une solution plus économique. Sans compter les répercussions sur les douleurs dorsales du cheval, qui réapparaîtront rapidement.

Deuxième exemple

Un cheval présentant des conflits de processus épineux se fait infiltrer (rien d’anormal). Mais il a de nouveau des douleurs dorsales et sa locomotion commence à être modifiée.

Pourquoi ? Malgré la douleur dorsale, la propriétaire n’a jamais modifié le travail du cheval afin de l’adapter à sa pathologie. Même cause, même effet. Parfois, à vouloir faire des économies on se retrouve à dépenser plus d’argent…

Troisième exemple

La jument d’une cliente se met à refuser soudainement à l’obstacle. Le véto intervient. Il n’effectue aucune radio, mais pour lui le problème vient du dos. Il propose donc une méso + 3 infiltrations intra articulaires au niveau du garrot, sous la selle et des lombaires. Ensuite, il informe la cliente qu’elle devra réaliser ceci tous les ans. La propriétaire ne voit pas de grosses différences mais bon c’est le véto qui l’a dit. L’année d’après, la même. Celle d’après j’arrive enfin à la convaincre de changer de véto.

Le nouveau véto refuse d’infiltrer ou de réaliser une méso sans radio. Il fait des radios, le dos NICKEL. En revanche, quelque chose le perturbe sur un antérieur. Il réalise une radio et s’aperçoit qu’il y a un remodelage osseux. Pour lui pas besoin d’infiltration, juste une modification de la ferrure. Cette jument aurait probablement pu éviter les infiltrations dès le début si ce vétérinaire (malheureusement réputé) avait réalisé les examens correctement.

Conclusion

Les mésothérapies et les infiltrations sont des aides très précieuses à condition que la bonne procédure soit respectée et que le travail soit adapté par la suite.