Passer son cheval au pré l’été et en box/paddock l’hiver, est-ce vraiment une bonne idée ?

De nombreux chevaux voient leur mode de vie se modifier au gré des saisons. Mauvais temps, terrains abîmés, manque de place, les raisons sont nombreuses. Nous le savons pourtant, les chevaux sont des animaux routiniers et chaque changement a un impact sur leur santé. Des chercheurs se sont donc penchés sur la question. Comment est-ce que le changement du mode de vie, au sein de la même infrastructure et/ou dans le même groupe, peut impacter le stress du cheval ?

Tout d’abord, avant de procéder à la suite, si ce n’est pas fait, je vous invite à lire l’article sur le stress qui vous explique comment celui-ci peut être quantifié et comment il peut impacter le cheval.

Les chevaux sont des animaux faits pour avoir un contact social. Malheureusement, la vie en box ne leur permet pas cela, ce qui peut engendrer un rythme cardiaque plus élevé, des tics, un problème de régulation des sucres ou encore un dérèglement endocrinien suite à un dysfonctionnement de l’axe hypothalamus-glande pituitaire. Tous ces déséquilibres peuvent nuire à la santé du cheval en abaissant le système immunitaire et en les rendant plus vulnérables aux infections et stimuli extérieurs. De ce fait, nous pensons que la vie au pré en groupe leur convient, mais ce n’est pas toujours le cas. L’équilibre au sein du groupe doit être parfait afin que tous les chevaux puissent vivre paisiblement et ne pas subir les mêmes effets du stress que s’ils vivaient en box.

Maintenant venons-en à l’étude du jour. 

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