Utiliser les crins pour déterminer les carences ou excès en minéraux ?

Les chercheurs le savent, la prise de sang ne permet pas d’évaluer correctement la teneur de nombreux oligo-éléments et minéraux dans le corps. Dans ses articles, je vous parle par exemple des problèmes rencontrés avec la vitamine E ou encore la teneur en calcium dans le corps.

De ce fait, les analyses de crin ont donc fait l’objet de plusieurs études afin de déterminer si elles étaient un moyen fiable de connaître les excès et carences chez le cheval.

Comment l’analyse de crin est utile ?

Lorsque le crin se forme, le follicule qui se développe sous la peau va emmagasiner les minéraux présents dans le corps. Une fois le follicule à la surface de la peau, il se kératinise, il n’y a plus aucun échange avec les fluides corporels, le crin (poil/cheveux) garde donc les informations sans en ajouter de nouvelles. C’est pour cela que lors d’une analyse, pour avoir des données actuelles ou savoir à quel moment le cheval a été par exemple exposé à certains médicaments ou métaux, il faut connaitre la vitesse de pousse du crin et regarder quelle partie est analysée.

Les crins du cheval sembleraient mieux que les poils pour l’analyse car les poils sont sujets à une chute plus rapide, à la mue et leur composition est modifiée au fil des saisons. La pousse des crins, elle, ne semble pas être affectée par les saisons (Dunnett, 2003).

Quels autres facteurs impactent l’analyse de crin ?

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