Les compléments de vitamine C: bon ou mauvais pour le cheval?

On connaît la vitamine C comme un pilier de l’immunité ou encore un soutien face au stress oxydatif. Son rôle exact chez le cheval reste encore flou pour beaucoup de propriétaires, qui de ce fait négligent son importance. En effet, le cheval est capable de produire sa propre vitamine C. Mais en produit-il assez lui-même ? Et surtout, est-ce que donner de la vitamine C en externe risque de bloquer sa production naturelle ? Dans cet article, on va démêler le vrai du faux et répondre clairement à ces questions. On explorera aussi une autre interrogation fréquente : peut-on apporter de la vitamine C grâce à des plantes comme le cassis ou le cynorhodon ? Un point essentiel pour faire des choix éclairés, éviter les erreurs courantes et soutenir la santé de votre cheval avec des données scientifiques fiables.

Les bienfaits de la vitamine C chez le cheval

La vitamine C peut être utile dans de nombreux cas. Par exemple pour les allergies, l’asthme, l’arthrose, les irritations de la trachée, ou encore pour soutenir le système immunitaire et même pour lutter contre les ulcères gastriques (et j’en passe). La vitamine C peut aussi permettre de lutter contre les effets néfastes de la dermite sur la peau de votre cheval ou encore renforcer les tendons. Elle présente donc un réel intérêt pour lui.

Apport en vitamine C

Normalement, le cheval obtient de la vitamine C de deux manières différentes :

  1. Grâce aux fourrages frais qu’il consomme
  2. Grâce à sa production naturelle

Fourrages frais

Lorsque le cheval a accès à de l’herbe ou des plantes fraîches, il aura un apport en vitamine C via sa ration. Mais si le cheval ne mange que du foin, alors le taux de vitamine C sera presque 0. Dans ce cas, il est possible que le cheval manque de vitamine pour couvrir ses besoins journaliers.

Sa production naturelle

Le cheval produit naturellement sa vitamine C grâce à son foie. Plus précisément, une enzyme hépatique transforme le glucose en acide ascorbique, la forme active de la vitamine C. Chez un cheval en bonne santé, au travail léger, ce mécanisme suffit à couvrir les besoins quotidiens. Cependant, cette production peut ne pas suffire en cas de stress intense, de maladies et pathologies, d’entraînement soutenu ou encore avec le vieillissement. Dans ces situations, l’apport externe peut devenir utile pour rétablir un niveau optimal.

Donner de la vitamine C empêche le cheval d’en synthétiser ?

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