
Travailler son cheval avec des enrênements peut parfois être utile. Je vous en parle par exemple dans cet article dédié à l’engagement du cheval.
Par ailleurs, des résultats très contradictoires sont mis en évidence dans des recherches scientifiques.
Le premier gros point noirs des enrênements est la manière dont nous les utilisons. Par exemple, sur la photo, vous pouvez voir qu’avec cet enrênement, le cheval est sur les épaules. Il est également en légère hyperflexion.
Le cheval « en place »
« Forcer » un cheval à se mettre en place avec des rênes allemandes, gogues ou autres enrênements a un effet négatif sur les muscles du dos et les mouvements des postérieurs.
De plus, forcer un cheval à se mettre en place crée une réponse de stress (Mcgreevy 2007). Des chercheurs ont également observé que les chevaux ayant un dos creux ne montraient aucune amélioration lors d’un travail à la longe avec un pessoa. (Walker, 2013).
Il est donc très important d’apprendre au cheval à travailler dans le bon sens et d’apprendre à utiliser les enrênements en s’inquiétant de la conformation du cheval.
N’oubliez pas non plus qu’un cheval ne peut venir prendre le contact si ses postérieurs ne sont pas engagés. Il faut donc toujours demander l’engagement avant de chercher la position de la tête, qui elle viendra d’elle-même une fois que le dos travaillera dans le bon sens.
Études :
Dr Hayley Randle
Von Borstel et al., 2009;
Sleutjens et al., 2012;
Kienapfel et al., 2014;
Lashley et al., 2014;
König von Borstel and McGreevy, 2014