Le son est largement utilisé dans les mashs de nos chevaux. Ils sont préconisés post-colique, post-concours, pour nettoyer l’intestin ou hydrater le cheval. Ces vertus sont-elles véritables ? Tout d’abord, qu’est ce que le son ?
Qu’est-ce que le son ?
Dans l’alimentation du cheval, nous utilisons courament du son de blé ou du son de riz.
Le son de blé
Le son de blé est un sous-produit de la mouture du blé. Il contient des fibres, des vitamines et des minéraux. Ce son est riche en acides gras essentiels et en antioxydants. Il favoriserait une bonne digestion et améliorerait la santé intestinale chez l’humain.
Le son de riz
Le son de riz, quant à lui, provient de la transformation du riz. Il est également riche en fibres, en vitamines B et en minéraux. Ce produit aiderait à réguler le transit intestinal et à réduire le cholestérol chez l’humain. Bien que leurs propriétés soient similaires, le son de riz est souvent plus doux pour le système digestif, que le son de blé. Cela peut être bénéfique pour les individus sensibles.
Ces vertus sont-elles les mêmes pour le cheval ?
D’abord il faut savoir que le son est à donner avec parcimonie car il présente un taux très élevé de phosphore. Un surplus de phosphore empêche le calcium de se déposer dans les tissus (sur les os par exemple), ce qui peut engendrer de gros problèmes physiques. D’un point de vue physiologique, le cheval a besoin de calcium pour contracter ses muscles mais aussi pour envoyer des impulsions nerveuses. Trop de phosphore empêche l’assimilation du calcium ce qui peut engendrer des problèmes physiologiques chez le cheval.
Par exemple, si le cheval présente une carence en calcium ou si le rapport calcium/phosphore n’est pas respecté, il risque de développer une hyperparathyroïdie. Comme chez les humains, la glande parathyroïde sécrète une hormone appelée parathormone. Lorsque le taux de calcium dans le sang est insuffisant, la parathormone puise alors dans les réserves de calcium des os, ce qui entraîne une faiblesse osseuse.
Les chercheurs se sont penchés sur la vertu « nettoyante » du son qui a été peu conclusive.
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