De nombreux professionnels préconisent d’étirer son cheval régulièrement. Les étirements avant ou après le travail pourraient permettre de gagner en amplitude articulaire et souplesse. Mais que nous dit la science à ce sujet ?
Qu’est-ce qu’un étirement ?
Un étirement est un mouvement ou une technique visant à augmenter la flexibilité et la mobilité d’un muscle, d’un tendon ou d’une articulation en élargissant ou en allongeant la structure concernée. Cette action est généralement effectuée en exerçant une traction ou une pression sur un muscle ou un groupe musculaire, afin de maintenir ou d’améliorer son amplitude de mouvement et sa souplesse.
Il existe plusieurs types d’étirements :
- Étirement statique : Cela consiste à maintenir une position d’étirement pendant un certain temps (généralement 15 à 60 secondes). Nous utilisons plutôt l’étirement statique après un exercice pour aider à relâcher les muscles.
- Étirement dynamique : Il implique des mouvements contrôlés et répétitifs qui étirent les muscles tout en les activant. Ce type d’étirement est souvent pratiqué avant un exercice physique pour préparer les muscles à l’effort, en augmentant leur mobilité et leur chauffe.
- Étirement passif : Chez votre cheval, l’étirement passif est quand vous lui tirer l’antérieur vers l’avant par exemple. Vous étirez des muscles alors que le cheval est relâché.
- Étirement actif : Chez votre cheval, l’étirement actif sera par exemple un étirement à l’aide d’une friandise. Le cheval contracte des groupes musculaires afin d’étirer ceux opposés. J’ai dédié un article sur les étirements à la friandise, vous pouvez le retrouver ici.
Le saviez-vous ?
Un étirement, « n’allonge pas les muscles » comme on pourrait le penser. En réalité, un étirement modifie simplement la réponse nerveuse en augmentant le seuil de douleur au fil des étirements. Si vous ne ressentez plus la douleur, vous pouvez vous étirer plus loin.
Les étirements sont-ils bénéfiques pour votre cheval ?
Chez les humains, les vertus des étirements sont très controversés. En effet, il semblerait que leur bienfait varie en fonction de la discipline, de leur durée mais aussi du type d’étirement.
Chez le cheval, nous avons quelques études, et encore une fois les résultats sont mitigés.