Tondre, ne pas tondre, couvrir, ne pas couvrir, que de questions chaque hiver… Mais qu’en est-il des couvre-reins ? Utilisés par habitude sur les chevaux tondus, sont-ils vraiment nécessaires ?
Nous y répondons ensemble grâce à une étude Malheureusement, je n’en ai trouvé qu’une sur le sujet, mais avant, voici quelques informations.
Transpiration du cheval l’hiver
Les études ont mis en avant qu’un cheval qui travaille dans un environnement avec une température entre 5 et 18°C a plus de facilité à évacuer la chaleur via l’évaporation s’il est tondu. En effet, leurs longs poils d’hiver empêchent l’évacuation de la chaleur en enfermant celle-ci dans les poils épais. Par conséquent, cela empêche la transpiration de se transformer en forme gazeuse pour être évacuée. Maintenant, venons-en au vif du sujet : quel effet un couvre-reins a-t-il sur l’évacuation de la chaleur au travail pour un cheval tondu ou non ?
Est-il utile de mettre un couvre-reins ?
Les chercheurs ont sélectionné 3 chevaux non tondus et leur ont fait subir dans le même ordre un exercice test avec plusieurs variantes :
1. Non tondu
2. Non tondu avec une couverture polaire lors de la phase de récupération*
3. Un côté du cheval tondu seulement (droit ou gauche selon le cheval)
4. Tondu entièrement
5. Tondu avec un couvre-reins pendant l’exercice + une couverture polaire lors de la phase de récupération
*Lors de cette étude, ce qui a été appelé « la phase de récupération » était le retour au box où le cheval était attaché durant 30 min. Durant ce temps les chercheurs ont analysé les paramètres tels que : rythme cardiaque et respiratoire, transpiration, température rectale…
Durant l’étude, la température extérieure a varié en moyenne de -8,7°C à -1,1°C et la température des écuries a varié de 0,6°C à -2,8°C.
Les résultats
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