
Les chevaux sont naturellement faits pour vivre au pré, en groupe, où ils peuvent exprimer leur sociabilité et leurs instincts. Leur bien-être dépend fortement de ces conditions. Pourtant, il est parfois difficile de respecter ce besoin, notamment par manque de terrain. De plus, beaucoup de chevaux restent ferrés, ce qui peut augmenter le risque de blessure en groupe. Certains propriétaires craignent donc la vie collective pour cette raison. Mais vivre en groupe augmente-t-il vraiment le risque de blessures ? Est-il préférable de mélanger les mles et les femelles, ou est-ce mieux de les séparer ? La science commence à répondre à cette question.
Que nous dit la science ?
Il commence a y avoir de plus en plus d’étude sur la question. En effet, passer plus de temps au pré permettrait de réduire le risque de certaines pathologies. Alors voyons un peu ce que les chercheurs ont trouvé.
Sur des chevaux d’âge et race mixte
En 2016, des chercheurs ont observé 233 chevaux pendant un an. Lors de cette année, les chevaux ont été placés dans différents groupes, variés (âge, sexe, race). Les chercheurs ont ensuite répertorié et rangé par score leur comportements et blessures.
Qu’ont-ils trouvé?
En un an, seulement deux chevaux (deux yearling de 1 et 2 ans) ont reçu le score de 4 soit une blessure qui méritait des points de suture. Les chercheurs n’ont enregistré AUCUNE blessure plus grave tout au long de l’étude. L’âge et le sexe des chevaux dans les groupes n’avaient pas de rapport avec le nombre de blessures mais la race oui ! En effet, les poneys de type islandais s’adaptent beaucoup mieux à une nouvelle horde que nos chevaux de sport. Ils ont aussi trouvé quelque chose de très intéressant.
Mélanger les mâles et les femelles évite que les chevaux ressentent du stress quand on les sépare de leur groupe pour les emmener travailler.
Pourtant, combien de pensions séparent les chevaux par sexe, pour éviter les blessures ? faisons-nous cela encore basé sur des mythes ?