Mésothérapies et infiltrations, oui mais…. Jamais sans régler la cause première !

Mêmes causes, mêmes effets

Mésothérapies et infiltrations peuvent être une aide précieuse mais elles ne dispensent pas de chercher la cause, au contraire.

J’ai trois exemples concrets à vous donner, ne pensez pas qu’ils soient uniques, car des exemples comme ça, j’en ai des tas !

Premier exemple :

Une cliente trouve que son cheval ne se muscle pas le dos correctement.

En effet, sa selle ne lui convient pas du tout et vient vraiment comprimer le garrot, ce qui engendre des douleurs dorsales. Financièrement, elle ne peut pas modifier ou changer de selle. Sa solution est donc de réaliser une mésothérapie afin que son cheval soit dans le confort.

Mettre le cheval dans le confort est une priorité, nous sommes d’accord, mais si vous ne réglez pas le problème de base, celui-ci reviendra. Les douleurs du cheval réapparaîtront, et il faudra infiltrer, sans cesse… Et d’un point de vue financier, si le cheval est assuré, la méso revient moins cher mais sur le long terme, modifier la selle est quand même plus économique. Sans parler des répercussions au niveau des douleurs dorsales du cheval qui réapparaîtront rapidement.

Deuxième exemple :

Un cheval présentant des conflits de processus épineux. Il s’est fait infiltrer (rien d’anormal) mais il a de nouveau des douleurs dorsales et sa locomotion commence à être modifiée.

Pourquoi ? Malgré la douleur dorsale, la propriétaire n’a jamais modifié le travail du cheval afin de l’adapter à sa pathologie. Même cause, même effet. Parfois, à vouloir faire des économies on se retrouve à dépenser plus d’argent…

Troisième exemple :

La jument d’une cliente se met à refuser soudainement à l’obstacle. Le véto intervient, aucune radio n’est effectuée mais pour lui le problème vient du dos, il propose une méso + 3 infiltrations intra articulaires au niveau du garrot, sous la selle et des lombaires. Il dit à la cliente qu’elle devra réaliser ceci tous les ans. La propriétaire ne voit pas de grosses différences mais bon c’est le véto qui l’a dit. L’année d’après, la même. Celle d’après j’arrive enfin à la convaincre de changer de véto. Le nouveau véto refuse d’infiltrer ou de réaliser une méso sans radio. Il fait des radios, le dos NICKEL. En revanche quelque chose le perturbe sur un antérieur. Il réalise une radio et s’aperçoit qu’il y a un remodelage osseux. Pour lui pas besoin d’infiltration, juste une modification de la ferrure. Cette jument aurait probablement pu éviter les infiltrations dès le début si ce vétérinaire (malheureusement réputé) avait réalisé les examens correctement.

Les mésothérapies et les infiltrations sont des aides très précieuses à condition que la bonne procédure soit respectée et que le travail soit adapté par la suite.