À force de vouloir trop bien faire, on en oublie la base

Comme d’habitude, cet article a pour but de vous faire réfléchir. Nous retournons vers le naturel, mais ne serait-il pas mieux de retourner à la base ?

Si votre cheval à des ulcères, au lieu de le traiter naturellement (ou pas) à l’année, ne serait-il pas plus simple de modifier son alimentation et son mode de vie ou de travail ? Un complément même naturel à un coût, si vous mettez cet argent dans un « complément foin » donné par votre écurie, votre cheval sera plus heureux, il sera apaisé et n’aura probablement plus mal au ventre.

Il en va de même pour les traitements pour les chevaux asthmatiques. Au lieu d’investir dans de nombreux compléments, nébuliseur (etc) ne serait-il pas mieux de modifier la litière de votre cheval, de vous assurer que les surfaces de travail lui conviennent ou encore de vous assurer que la nourriture que vous lui donnez foin ou autre ne soit pas trop poussiéreuse ?

La même conclusion peut être tirée pour le stress, n’est-il pas mieux de revoir l’alimentation, le mode de vie, de travail ainsi que les potentielles douleurs chez votre cheval avant de lui donner des compléments pour le stress ?

Je ne suis pas contre complémenter, au contraire, mais cela doit être fait intelligemment. Quand je vois des chevaux recevoir 5 compléments différents par jour, je me dis que clairement quelque chose ne va pas. Et je sais, parfois on peut tout mettre en place pour que le cheval aille bien et ne pas réussir à s’en sortir et c’est là où les compléments peuvent aider.

Mais essayons de retourner un peu aux bases et de se poser les bonnes questions