
Le cheval ressent tout et ce sont de vraies éponges, je ne vous apprends rien. Cheval stressé, je ne sais pas pourquoi il réagit comme ça ou comme ça, mais avez-vous vérifié votre rythme cardiaque ?
Vous le savez, je suis fan d’expériences. Ma montre me permet de vérifier mon rythme cardiaque qu’elle enregistre. Voici deux expériences qui m’ont vraiment surprise et que je souhaitais vous partager.
1. Lors d’un massage, une jeune jument était à l’attache. Nous savons qu’elle peut être très stressée et nous nous adaptons à elle. À côté il y avait un copain, tout se passait bien jusqu’à ce qu’un cheval fasse l’andouille sur le petit chemin à côté de l’attache, elle a pris peur, le cheval d’à côté a pris peur. La jument a tout cassé, je l’ai rattrapée avant qu’elle ne s’échappe mais elle était complément paniqué, elle tremblait, se mettait debout, horrible. Tant bien que mal j’ai pu la ramener au box afin qu’elle se pose et se calme. À aucun moment j’ai eu peur pour moi-même si la situation n’était pas idéale. Peur pour la jument oui, car j’avais peur qu’elle se blesse.
Le soir, j’ai regardé mon rythme cardiaque, de base il est autour de 65 et peut monter à 90 lors d’un massage actif. Pendant l’incident, il est monté à plus de 120 !! L’adrénaline probablement, mais ça vos chevaux la sentent aussi.
2. Deuxième expérience, rien à voir avec la première. Le cheval profite pleinement de son massage, il dort et d’un coup, manque de tomber, (oui il dormait vraiment), ça m’a beaucoup surprise et j’ai vite réagi pour ne pas qu’il tombe. Le soir, je regarde mon rythme cardiaque, au moment où le cheval a failli tomber, il est monté à 112 !
La morale : J’écoute mon cœur et je sais quand il monte trop, je sais aussi comment le faire redescendre, car oui, nous pouvons tous contrôler notre rythme cardiaque. Ce n’est pas parce que vous ne vous sentez pas stressé ou apeuré que votre corps ne l’est pas et savoir surveiller ces signes est primordial pour assurer une bonne entente avec votre cheval. Ne lui demandez pas de se calmer si vous-même ne l’êtes pas !